14 estemporanei

20 settembre

Oggi è l’anniversario di matrimonio dei miei stupendi genitori!

Se fossero ancora qui stamani avrei telefonato appena alzata e li avrei abbracciati con tanto affetto, insieme a S..
Ma non sono qui ormai da lungo tempo, troppo lungo per me.
Se ne sono andati entrambi in dieci mesi, lasciandomi solo qui a ricordare.

A ricordare i loro capelli bianchi, le loro premure che ritenevo eccessive e, a volte, mi disturbavano… e ora mi mancano tanto …

“Maria Teresa hai messo le scarpe più pesanti? Sta rinfrescando?” …
Uffah babbo, ma sai che sono adulta!!! Sì, le ho messe.”

 

Maria Teresa, è ricominciata la scuola, mi raccomando tratta bene i tuoi alunni! Fa’ che ti vogliano bene, cerca di capirli!
Sì, mamma, ci provo, ma non sempre mi riesce, putroppo.”

 

 

Maria Teresa, non ti dimenticare chi ci ha voluto bene!”
Sì mamma cerco di farlo, ma non so se ne sono all’altezza come facevi tu

Mamma, sai oggi, nonostante l’enorme stanchezza ho fatto i pomodori nei vasi: saranno venuti come i tuoi? Non credo: tu li fai in modo più accurato, rispettando tutti i tempi, io invece vado sempre di corsa …
“Ma, sì vedrai saranno buoni, ma li hai fatti bollire? Li hai scolati un po’ dalla loro acqua?”
Credo troppo poco, speriamo bene!

°°°°°°°
Questa poesia è per loro che forse ora stanno sorridendo e festeggiano il loro anniversario.

L’éternelle chanson

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire ” Je t’aime ” ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave – et serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir s’il se peut l’impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d’une richesse rare
J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J’aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

 

 

 

Rosemonde Gérard (1871–1933)

7 commenti

  1. Troppo carino questo blog! ^___^

    Ciao,
    Calimerina

  2. ciao passavo di qua…letto il post..

  3. Mi unisco al tuo ricordo malinconico,e faccio gli auguri ai tuoi..ovunque si trovino…..bacioni Maria Teresa, sono sicura che sei stata l’orgoglio dei tuoi…..ma si sa che noi genitori siamo sempre troppo invadenti coi nostri figli..per noi sono sempre piccoli..Baci, Ferny

  4. auguri di cuore!
    secondo me, come tutti i genitori parlavano parlavano, a volte anche a sproposito, però erano perfettamente consapevoli di aver messo al mondo una bambina con i fiocchi!
    bacio!

  5. grazie a tutti voi per ricordare con me
    mt

  6. Sai Maria Teresa che non ho parole. Rimango aggrappata al ricordo anch’io. Spero non sbiadisca mai. Ti sono vicina. Un bacione.

  7. che bello! 🙂 …anch’io oltre a parlare di mio figlio mi son messa a parlare di mio padre stasera.. Ti mando un bacio cara Maria Teresa 🙂 Buonanotte

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